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    AET 2025 : l’intruse du Khalifat secoue la rentrée livresque

    By Brazzabuzz27 octobre 20257 Mins à lire
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    Une rentrée littéraire qui fait vibrer Brazzaville

    Le hall lumineux du siège des AET a résonné, au matin du deuxième jour, de pages qu’on feuilletait fébrilement. Pour la cuvée 2025, onze ouvrages étaient au programme, preuve que l’Association des anciens enfants de troupe du Congo entend continuer à marier mémoire et créativité.

    Sous le regard bienveillant du président Rémy Ayayos Ikounga, des hommes et des femmes de lettres, enseignants, étudiants et curieux se sont installés pour savourer trois temps forts : la présentation de deux romans et l’exploration de deux recueils poétiques signés Charles N’Kouanga.

    Focus : “L’intruse du Khalifat” crée le suspense

    Paterson Mouckaulho Itsissa, coach en art oratoire et critique littéraire, a entraîné l’auditoire dans les 250 pages du roman “L’intruse du Khalifat”, paru en 2018. L’ouvrage suit Aminata, enseignante camerounaise devenue successivement chrétienne puis musulmane radicale, figure complexe traversée par la fièvre du combat.

    « Le terrorisme n’est pas qu’un mot d’actualité, c’est un drame humain », note le conférencier, décortiquant chaque allusion au néo-djihadisme, au khalifat et à Boko Haram. Le décor imaginaire du Kakongo, avec sa capitale économique Wali, permet à l’auteur d’interroger sans nommer directement des pays réels.

    Un voyage littéraire entre Niger, Mali et Kakongo

    Les pérégrinations d’Aminata, héroïne en quête de salut, se déroulent entre Sahel et estuaire atlantique. En franchissant les frontières du Niger et du Mali, le récit pose la question de l’endoctrinement sous l’angle de la mobilité régionale, un sujet que le public congolais perçoit avec acuité.

    Mouckaulho Itsissa souligne que la trame chronologique épouse le lexique guerrier : djihad, khalife, combat, repentance. « On passe du registre sentimental au lexique sécuritaire, et c’est ce basculement qui captive », ajoute-t-il. La salle acquiesce, consciente de la résonance contemporaine du sujet.

    La poésie dense de Charles N’Kouanga à la loupe

    Après le souffle romanesque, place à la scansion des vers. L’auditeur de justice Jessy Loemba et le Dr Rosin Loemba, de l’Université Marien Ngouabi, se chargent d’éclairer deux imposants recueils : “Hosties Marlyques” et “Odes Leyennes”. Ensemble, ils totalisent 2 199 pages, d’où le thème fédérateur de la journée.

    Les intervenants saluent la « musique interne » d’un auteur qui, tout en étant ancien enfant de troupe, manie des alexandrins qui coulent comme un fleuve. « N’Kouanga instaure un dialogue entre la caserne et le souffle du verbe », remarque Dr Loemba, suscitant murmures admiratifs.

    Un panel d’experts au service du verbe

    Armand Elenga, maître de cérémonie, veille sur les échanges au rythme d’un chronomètre invisible. Chaque intervenant dispose d’un quart d’heure, mais la passion déborde souvent. Quand Paterson Itsissa imite la diction d’Aminata, la salle rit puis se tait, suspendue à la tension dramatique.

    Le duo Loemba, quant à lui, joue le ping-pong herméneutique : Jessy cite un vers, Rosin le contextualise. Cette complicité académique démontre que la critique littéraire peut être vivante, voire spectaculaire, attrayant même pour un public habitué aux vidéos courtes sur TikTok.

    Interludes musicaux et slam improvisé

    Pour aérer les cerveaux, l’AET Aristide J. Johnson glisse entre les prises de parole des notes de guitare et des vers slamés. « Les livres respirent mieux quand on les fait danser », confie le musicien, déclenchant une ovation spontanée. Les étudiants sortent leurs smartphones et capturent la scène.

    Ces instants viraux sont aussitôt partagés sur Instagram, touchant la diaspora, laquelle découvre en direct la Rentrée du livre 2025. Le choix d’un format court pour chaque morceau renforce la visibilité en ligne, tout en préservant la densité des débats.

    Un public acteur de la critique

    Au terme des interventions, le micro circule. Une étudiante en lettres modernes questionne la représentation féminine d’Aminata : est-elle victime ou stratège ? Paterson Itsissa répond qu’elle « personnifie la complexité du libre arbitre ». Les échanges montrent que la rencontre n’est pas une simple écoute passive.

    Un ancien enfant de troupe, visiblement ému, confie que les poèmes de N’Kouanga lui rappellent les marches de discipline sous la pluie. Cet écho entre expérience militaire et expression artistique illustre l’objectif de l’AET : transmettre un héritage pluriel.

    Pourquoi la rentrée 2025 marque un tournant

    Avec onze ouvrages, dont plusieurs manuscrits bientôt édités, la cuvée 2025 signe une montée en puissance. Rémy Ayayos Ikounga insiste : « Nous voulons que chaque ancien élève partage son histoire et que ces histoires rayonnent au-delà des murs de la caserne ».

    La diversification des genres, du thriller au recueil de sonnets, atteste d’une scène littéraire congolaise en pleine ébullition. Pour les jeunes urbains, c’est la preuve que l’écriture peut embrasser les enjeux du moment tout en divertissant.

    Brazzaville, nouveau carrefour des lettres ?

    La Rentrée du livre n’a pas la prétention de rivaliser avec les grandes foires internationales, mais elle façonne un espace où auteurs confirmés et plumes émergentes se croisent. L’effervescence du quartier du Plateau, sa proximité avec les universités, en fait un terrain fertile.

    Des éditeurs locaux évoquent déjà des partenariats pour traduire certaines œuvres en lingala ou en anglais, afin de toucher les diasporas régionales. Le livre congolais, longtemps confiné à un cercle restreint, pourrait bientôt franchir les frontières numériques.

    Vers une adaptation audiovisuelle ?

    « L’intruse du Khalifat », avec son suspense et ses rebondissements, attire l’œil des producteurs. Un participant glisse qu’un projet de web-série est à l’étude, preuve que la frontière entre littérature et écran s’amincit. Le roman deviendrait-il la prochaine sensation streaming made in Congo ?

    Même si rien n’est signé, l’idée fait saliver les jeunes créateurs présents. Dans la file pour les dédicaces, on entend déjà des discours sur le casting rêvé. La richesse narrative ouvrirait un boulevard aux acteurs locaux, renforçant l’industrie culturelle nationale.

    Des signatures qui tissent le lien lecteur-auteur

    Tradition oblige, chacun repart avec un exemplaire griffé d’encre bleue. Charles N’Kouanga, élégant dans son boubou crème, trace des dédicaces teintées d’humour militaire. Paterson Itsissa note pour sa part des maximes motivantes. Les files s’étirent, mais personne ne se plaint, profitant du moment.

    Pour de nombreux étudiants, c’est la première rencontre physique avec des écrivains. La matérialité du livre, son odeur, le froissement du papier, créent une émotion que les écrans ne savent pas reproduire. C’est un acte de fidélité à la lecture lente.

    Un écho sur les réseaux et dans les campus

    Dès la fin de journée, les hashtags #RentréeAET2025 et #IntruseduKhalifat caracolent sur Twitter. Les extraits slamés engrangent des vues, tandis que des fils de discussion se réveillent dans les groupes WhatsApp universitaires. La couverture médiatique s’avère un multiplicateur d’audience.

    Les organisateurs prévoient déjà un podcast récapitulatif et une playlist Spotify des interludes. Objectif : prolonger la conversation au-delà de la salle, fidéliser un public qui dévore les contenus courts, mais demande aussi de la profondeur.

    Une dynamique au service de la jeunesse

    En offrant la parole à des doctorants et à des professeurs, mais aussi à des coachs en prise de parole, l’AET démontre qu’un livre peut devenir un outil de formation. Les métiers liés à la chaîne éditoriale s’esquissent sous les yeux des lycéens curieux.

    Cette visibilité encourage la filière livre-lecture, identifiée comme créatrice d’emplois culturels. À l’heure où les politiques publiques promeuvent l’entrepreneuriat, la Rentrée du livre montre que les arts de l’écrit peuvent s’inscrire dans la dynamique nationale.

    Clôture et rendez-vous pour la prochaine escale

    Aristide J. Johnson conclut par un riff de guitare, et la voix d’Armand Elenga annonce la fin officielle. Les tables se vident lentement, tandis que les participants continuent de débattre dans la cour. La littérature a noué des amitiés nouvelles et stimulé de futures collaborations.

    Avant de partir, chacun consulte le programme de la troisième journée, impatient de découvrir les autres titres au menu. Si la deuxième journée a brillé, les suivantes promettent d’explorer des imaginaires tout aussi riches, consolidant Brazzaville comme place forte des lettres congolaises.

    AET Association des anciens enfants de troupe Charles N’Kouanga L’intruse du Khalifat Rentrée du livre
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