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    Accueil»Politique»Au nom des traités, la torture serait-elle en voie de retraite au Congo ?
    Politique

    Au nom des traités, la torture serait-elle en voie de retraite au Congo ?

    By Brazzabuzz28 juin 20254 Mins à lire
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    Les engagements internationaux du Congo-Brazzaville

    Ratifiant la Convention des Nations unies contre la torture dès 2003 et son Protocole facultatif en 2014, le Congo-Brazzaville inscrit depuis deux décennies la prévention des traitements cruels dans le corpus de ses obligations. Les rapports périodiques remis au Comité contre la torture ont souligné, au fil des cycles, des avancées notables telles que la réforme du Code pénal de 2018 ou la création d’une Commission nationale des droits de l’homme. Toutefois, plusieurs observateurs estiment que la consécration d’un délit spécifique de torture, distinct des violences ordinaires, renforcerait la lisibilité du droit et la dissuasion. En rappelant ces cadres, les organisations de la société civile se positionnent davantage comme partenaires de l’État que comme adversaires, insistant sur la nécessité d’une mise en cohérence entre textes et pratiques.

    La Journée internationale en toile de fond

    Le 26 juin, date anniversaire de l’adoption de la Convention, a donné lieu à Brazzaville à un échange pluriel réunissant juristes, agents des forces de l’ordre, étudiants et responsables associatifs. À l’initiative du Consortium d’associations pour la promotion de la gouvernance démocratique et de l’État de droit (Capged) et de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), ateliers et tables rondes ont revisité la définition même de la torture, ses manifestations contemporaines et les leviers juridiques disponibles. Selon Quentin Geodefroid Banga, coordonnateur des programmes de l’OCDH, la rencontre visait « à créer un langage commun qui évite la stigmatisation et privilégie la prévention », un propos accueilli avec bienveillance par plusieurs commandants de brigades invités.

    Entre société civile et forces de l’ordre, le dialogue s’organise

    Moment symbolique, un mémorandum a été remis aux directions de la police et de la gendarmerie. Le document, rédigé dans un style juridique précis, liste des recommandations allant de la codification du crime de torture à l’institution d’unités spécialisées en techniques d’interrogatoire non coercitives. Les signataires insistent sur l’importance d’intégrer ces modules dès la formation initiale, plutôt que de compter sur des séminaires ponctuels. Du côté des forces de l’ordre, des officiers interrogés saluent « la volonté de coopérer » et rappellent que des séances de sensibilisation internes sont déjà menées dans certains centres d’application. Ce rapprochement témoigne d’une convergence d’intérêts : protéger l’intégrité physique des citoyens tout en sécurisant la fiabilité des procédures judiciaires.

    Défis opérationnels et pistes de réforme

    L’adoption d’une loi autonome criminalisant spécifiquement la torture reste l’axe central des propositions civiles. Juristes et magistrats y voient un outil de clarification qui faciliterait la qualification pénale par les parquets, limiterait les interprétations et encouragerait la collecte de preuves médicales. Parallèlement, plusieurs participants soulignent la nécessité de doter les lieux de détention d’équipements de vidéosurveillance et de carnets d’écrou informatisés, afin de documenter de manière objective le traitement des détenus. Ces innovations impliquent un investissement budgétaire, mais les experts financiers estiment la dépense marginale au regard du gain en crédibilité institutionnelle et en attractivité pour les bailleurs internationaux.

    Regards d’experts et attentes de la jeunesse

    Pour les jeunes Congolais présents, nombreux à avoir suivi des formations en droit ou en sciences politiques, la lutte contre la torture s’inscrit dans une aspiration plus large à la modernisation de la gouvernance. « Notre génération est profondément connectée aux standards internationaux, notamment via les réseaux sociaux », confie Grâce Mouanda, étudiante en relations internationales. Elle estime que la clarté de la loi et la transparence des procédures consolideront la confiance des primo-votants dans les institutions nationales. Des psychiatres invités rappellent par ailleurs que la torture, au-delà de la douleur physique, laisse des séquelles psychologiques qui compromettent la réinsertion. À ce titre, ils encouragent l’inclusion de modules de soutien psychologique dans les programmes post-détention, en partenariat avec les ONG spécialisées et les services de santé publique.

    Vers une dynamique de consolidation institutionnelle

    En résumé, la Journée internationale de cette année n’a pas opposé société civile et autorités ; elle a plutôt mis en lumière un espace de co-construction où chaque acteur reconnaît l’autre comme indispensable. L’inscription d’un crime autonome de torture, la professionnalisation continue des forces de l’ordre et la prise en charge thérapeutique des survivants apparaissent comme les trois piliers d’une stratégie durable. Les initiatives déjà engagées par le gouvernement pour moderniser le cadre pénal offrent une base prometteuse que les associations souhaitent nourrir par leur expertise. Le défi consiste désormais à convertir les résolutions symboliques en routines administratives et judiciaires quotidiennes, étape décisive pour que le Congo-Brazzaville consolide son image de pays résolument tourné vers l’État de droit.

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