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    Home»Politique»COGES 2.0 : la gouvernance scolaire congolaise adopte l’heure participative
    Politique

    COGES 2.0 : la gouvernance scolaire congolaise adopte l’heure participative

    BrazzabuzzBy Brazzabuzz29 juin 20254 Mins à lire
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    Un souffle de réforme dans les salles de classe congolaises

    Au terme de trois journées denses de réflexion tenues à Kintélé, la communauté éducative nationale s’est dotée d’un ensemble de textes qui redessinent en profondeur le pilotage des établissements publics. Réunis sous l’égide du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, plus de cent experts et cadres administratifs ont trouvé un terrain d’entente sur la mise en place des comités de gestion des établissements scolaires, communément appelés COGES. S’il ne s’agit pas de la première tentative de modernisation, la réunion de Kintélé marque néanmoins, par son ampleur administrative et son esprit de consensus, un tournant aussi symbolique que pratique pour l’école congolaise.

    Le socle financier et institutionnel d’un projet ambitieux

    Cette évolution bénéficie d’un appui financier conséquent de la Banque mondiale à travers le Programme Accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services. L’adossement à un programme international confère à la réforme une stabilité budgétaire tout en donnant du crédit à la vision nationale. Au-delà des chiffres, cette synergie traduit la volonté des partenaires de développement d’accompagner la République du Congo dans la consolidation d’un secteur éducatif résilient et compétitif face aux défis démographiques et économiques du continent.

    Les COGES, nouvelle ossature d’une gouvernance participative

    Institutionnalisés par le décret n° 2024-2947, les COGES se présentent comme de véritables chambres d’écho des parties prenantes de l’école. Ils convoquent autour de la même table chefs d’établissement, enseignants, parents d’élèves, autorités locales et représentants de la société civile. Leur mission première est de faire converger expertise pédagogique et attentes citoyennes pour affiner la prise de décision sur les questions cruciales : allocation des ressources, suivi de la performance académique ou encore entretien du patrimoine scolaire. Dans une société jeune où l’éducation reste le tremplin social par excellence, cette ouverture du champ décisionnel répond à une exigence de transparence et d’inclusion.

    Coordination inter-ministérielle : la partition concertée de l’État

    L’efficacité des COGES repose sur une orchestration fine entre les ministères concernés. Le ministère de l’Intérieur veille à l’articulation avec les collectivités locales, celui des Finances sécurise les mécanismes de financement tandis que l’Enseignement technique et l’Enseignement général garantissent l’alignement pédagogique. Les termes de référence validés à Kintélé précisent la chaîne de responsabilités, évitant les doublons et favorisant une réactivité soutenue. Jean-Luc Mouthou, ministre de tutelle, a salué « un édifice institutionnel posé sur des fondations solides », tout en rappelant que la réussite passera par « des efforts continus et partagés ».

    Regards croisés des acteurs locaux sur la réforme

    La présidente du conseil municipal de Kintélé, Stella Sassou Nguesso, voit dans ce dispositif « un prolongement naturel de la politique de transfert de compétences dans l’éducation de base ». Pour Jacques Ississongo, préfet inspecteur général de l’administration du territoire, la nouveauté réside surtout dans « l’irruption assumée de la démocratie participative » à l’échelon scolaire. Ces témoignages reflètent une adhésion institutionnelle forte, condition sine qua non pour que les comités transcendent le statut d’organe consultatif et deviennent un moteur tangible de la qualité éducative.

    Une feuille de route verrouillée par la redevabilité

    Le communiqué final de l’atelier fixe un calendrier précis d’installation des COGES et des indicateurs de suivi trimestriels. Chaque établissement sera tenu de publier, à la fin de l’année scolaire, un rapport d’exécution budgétaire et pédagogique. Cette exigence de reporting réinscrit l’école dans un paradigme de gestion par les résultats, où la performance n’est plus une abstraction statistique mais une réalité mesurable pour chaque communauté. Les participants ont invité les administrations déconcentrées à accompagner la montée en compétence des membres des COGES par des formations ciblées sur la gestion financière et la gouvernance scolaire.

    Maintenir le cap : l’école publique à l’épreuve du temps

    La réforme entérinée à Kintélé ne constitue ni un aboutissement ni un simple ajustement réglementaire ; elle se situe davantage au commencement d’un cycle où l’innovation institutionnelle doit rencontrer l’engagement citoyen. Pour une génération de jeunes Congolais ultra-connectés, habitués aux logiques participatives sur les réseaux sociaux, la possibilité d’intervenir directement dans la gestion de leur école ou de celle de leurs cadets ouvre un espace civique inédit. Reste que la pérennité du dispositif dépendra de la capacité des COGES à générer des résultats visibles : baisse du taux d’absentéisme, amélioration des infrastructures et, en filigrane, revalorisation de l’image de l’école publique. C’est à cette condition que la gouvernance scolaire congolaise deviendra un levier d’inclusion et un vecteur de rayonnement pour la jeunesse nationale.

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