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    Home»Politique»Djiri : 500 millions et une renaissance annoncée pour l’École 5 Février 1979
    Politique

    Djiri : 500 millions et une renaissance annoncée pour l’École 5 Février 1979

    BrazzabuzzBy Brazzabuzz3 juillet 20254 Mins à lire
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    Une descente parlementaire très attendue à Djiri

    Sous un soleil déjà haut malgré l’heure matinale, les habitants de la première circonscription de Djiri se sont massés le 20 juin 2025 devant les grilles défraîchies de l’École 5 Février 1979. La visite de leur représentante à l’Assemblée nationale, Antoinette Olou Ntsiélé Ngambia, n’était pas anodine : elle devait arbitrer l’avenir d’un établissement devenu le symbole d’une fracture entre aspirations éducatives et réalités matérielles. « Nous ne pouvions plus laisser cette école végéter dans un état qui ne reflète ni l’histoire nationale ni la volonté gouvernementale de renforcer le capital humain », a-t-elle déclaré devant un public mêlant parents d’élèves, enseignants et chefs de quartier.

    Un budget de 500 millions CFA pour une double ambition

    Fruit de discussions budgétaires longues, l’enveloppe de 500 millions de francs CFA, ventilée sur les exercices 2025 et 2026, vise deux objectifs complémentaires : la réhabilitation complète de l’école primaire existante et la création d’un collège d’enseignement général. Pour l’année 2025, 250 millions seront engagés dans la remise en état des bâtiments actuels, la consolidation des fondations fragilisées par les crues de la Tsiémé et la réfection des toitures. La seconde tranche, prévue en 2026, financiarisera la construction des salles de classe du futur collège et l’acquisition de matériel pédagogique numérique.

    La parlementaire insiste : « Chaque franc engagé doit se traduire par des murs solides, des pupitres décents et un environnement où nos enfants peuvent apprendre avec dignité. » Cette discipline budgétaire, rattachée au Plan national de développement, témoigne d’une volonté de cohérence entre décisions locales et stratégie éducative nationale.

    La symbolique forte du 5 Février dans la mémoire nationale

    Ériger une école au nom du 5 Février n’est pas anodin. La date résonne comme un jalon politique majeur qui a modifié la trajectoire du pays. La députée rappelle que « si l’établissement ne porte pas explicitement le nom du chef de l’État, la mémoire collective identifie cette date à un tournant décisif ». Restaurer les bâtiments, c’est donc aussi préserver un élément patrimonial, témoin d’une période charnière. La démarche s’inscrit dans un effort plus large de mise en valeur des repères historiques, voulu par de nombreux acteurs académiques qui voient dans la sauvegarde des lieux de mémoire un vecteur d’unité nationale.

    Moderniser pour mieux apprendre : enjeux pédagogiques

    Au-delà de la pierre, c’est la question qualitative de l’offre d’éducation qui nourrit les débats. L’insertion d’un collège sur le même site permettra de fluidifier le parcours des élèves, souvent contraints à des trajets longs et coûteux vers d’autres arrondissements. Les inspecteurs pédagogiques, consultés en amont, plaident pour des salles polyvalentes adaptables aux nouvelles méthodes actives, pour une bibliothèque connectée à la plateforme nationale de ressources éducatives et pour un laboratoire scientifique de niveau premier cycle.

    Les organisations de jeunesse saluent un projet susceptible de réduire le décrochage scolaire et d’ouvrir des perspectives à une génération avide de compétences numériques. Selon un rapport du ministère de l’Enseignement primaire, 60 % des établissements du district de Brazzaville nécessitent encore des travaux d’urgence, ce qui confère au chantier de Djiri une dimension pilote.

    La sécurité, condition sine qua non de la réussite

    Le constat d’incivisme qui pèse sur l’actuel site est sévère : dépôts d’ordures sauvages, vols de portes et de fenêtres, infiltration d’eau liée aux débordements de la rivière. La parlementaire a sollicité l’implantation d’un poste de police avancé afin de sécuriser le périmètre. Le commandant de la circonscription de sécurité publique y voit l’occasion d’une « coproduction de sûreté », où forces de l’ordre et comités de quartier veillent conjointement sur un équipement collectif sensible.

    L’installation de caméras dissuasives et l’éclairage solaire des abords figurent déjà sur le cahier des charges. Les responsables municipaux envisagent par ailleurs une campagne de sensibilisation au civisme environnemental, ciblant particulièrement les jeunes riverains, afin de pérenniser l’aménagement par une responsabilisation communautaire.

    Perspectives et attentes de la jeunesse de Djiri

    Si les murs doivent se redresser, c’est d’abord pour que l’espoir des élèves grandisse. Sur le terrain, plusieurs associations estiment que la renaissance de l’École 5 Février 1979 pourrait catalyser un véritable écosystème local : micro-entreprises de fournitures scolaires, initiatives culturelles et activités sportives profiteraient d’une dynamique nouvelle. Merveille, 22 ans, étudiant en sciences de l’éducation, confie : « Nous voulons un lieu d’apprentissage moderne qui nous inspire et nous retienne ici, au lieu de nous pousser à chercher ailleurs. »

    La parole gouvernementale, relayée par la députée, promet un suivi rigoureux du chantier. Dans un contexte où la jeunesse occupe une place centrale dans la feuille de route nationale, le projet de Djiri apparaît comme une démonstration tangible des engagements pris. Reste à inscrire cette promesse dans la durée, car, comme le rappelle un vieux proverbe téké, « un arbre ne grandit qu’à la mesure de ses racines ».

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