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    Accueil»Musique»Fespam 2025 : Brazzaville répète sa symphonie
    Musique

    Fespam 2025 : Brazzaville répète sa symphonie

    By Brazzabuzz20 juillet 20255 Mins à lire
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    Brazzaville fait battre le tempo continental

    Sur la scène du Palais des congrès de Brazzaville, saturée de projecteurs et d’attentes collectives, le chef de l’État Denis Sassou Nguesso a prononcé le 19 juillet la formule rituelle qui transforme la capitale congolaise en métropole culturelle : « Je déclare ouverte la douzième édition du Festival panafricain de musique, et que la fête soit belle ». En quelques secondes, l’ovation a rappelé que le Fespam n’est pas qu’un événement ; il constitue depuis 1996 un trait d’union symbolique entre les scènes du continent, les mondes universitaires et une diaspora attentive à ce que la musique dit de l’Afrique contemporaine.

    Pour les jeunes adultes qui forment aujourd’hui la majorité démographique du pays, cette annonce officialise surtout la promesse de huit jours où la ville, ses réseaux sociaux et ses places publiques vibrent à l’unisson. Le festival, soutenu par des partenaires institutionnels de premier plan tels que l’Unesco, participe à la stratégie nationale qui mise sur les industries créatives comme levier de diversification économique.

    Une ouverture placée sous le signe de la jeunesse

    L’entrée en matière artistique, conçue par le chorégraphe Gervais Tomadiatounga, a mobilisé près de deux cents interprètes, slameurs, percussionnistes et danseurs pour une fresque intitulée « Année de la jeunesse ». La performance, resserrée pour des contraintes scéniques sans perdre ni souffle ni sincérité, a révélé la capacité d’une génération à conjuguer référents traditionnels et gestuelles ultra-modernes. Arborant les couleurs du drapeau national, les artistes ont transformé l’espace en forum vivant où les tambours palpitent au même rythme que les hashtags.

    « Cette jeunesse a prouvé qu’elle peut faire rayonner notre culture, ici et ailleurs », confiait Tomadiatounga en coulisses, visiblement ému par la cohésion de ses troupes. Au-delà de la ferveur, le message institutionnel est clair : l’avenir culturel s’écrit à travers l’engagement direct des 20-35 ans, qu’ils soient développeurs de plateformes de streaming, beatmakers ou chercheurs en ethnomusicologie.

    Le numérique, nouveau diapason économique

    En choisissant pour thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », le comité d’organisation place la question de la valeur au centre des débats. Selon le commissaire général Hugues Gervais Ondaye, la musique, désormais circulante et monétisable en quelques clics, représente un gisement d’emplois qui mérite des cadres juridiques protecteurs. L’émergence de start-up spécialisées dans la distribution digitale, de studios mobiles et de services de billetterie en ligne redéfinit la chaîne de création de la richesse.

    Pour un pays où plus de 60 % de la population accèdent à Internet via un smartphone, ces mutations offrent de véritables opportunités. Toutefois, la vulnérabilité des ayants droit face au piratage rappelle l’urgence d’une gouvernance adaptée. Les discussions prévues au Fespam associent économistes, avocats et artistes afin de baliser un modèle où la rémunération équitable coexiste avec l’accessibilité grand public.

    Des espaces de débat pour réinventer la filière

    La programmation 2025 se décline autour de cinq axes complémentaires : symposium scientifique, marché professionnel, exposition d’instruments traditionnels, scènes découvertes et projection d’un long métrage consacré à la rumba. Cette organisation, détaillée par la ministre Marie-France Lydie Pongault, prend des allures de laboratoire dans lequel les disciplines dialoguent sans hiérarchie.

    Le symposium, attendu par de nombreux doctorants d’Afrique centrale, abordera notamment la blockchaîne comme outil de traçabilité des droits et la place croissante des algorithmes dans la recommandation musicale. Parallèlement, le marché permettra à de jeunes labels congolais d’approcher des distributeurs internationaux, tandis que les scènes ouvertes donneront leur chance à des artistes repérés sur TikTok plutôt que dans les circuits classiques. La fête populaire sur l’esplanade du Palais, gratuite et inclusive, complète cet écosystème où théorie et pratique se nourrissent mutuellement.

    La diplomatie culturelle en pleine harmonie

    Si la musique demeure l’art moteur, le Fespam joue également le rôle d’amplificateur diplomatique. La présence de diplomates, de maires de capitales voisines et de représentants d’institutions multilatérales confère au festival la fonction d’un forum soft power où les accords culturels se négocient au même rythme que les transferts de scène. Dans son message vidéo, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a rappelé l’importance de la diversité culturelle comme pilier du développement durable, rejoignant la vision gouvernementale d’un Congo ouvert et créatif.

    Pour Brazzaville, accueillir à la fois touristes, experts et investisseurs relève d’une stratégie d’attractivité territoriale. Les retombées attendues touchent l’hôtellerie, les transports urbains et l’emploi événementiel. Selon les projections du précédent exercice, chaque édition génère plusieurs centaines d’emplois temporaires, mais aussi un capital immatériel précieux : la consolidation de l’image d’une capitale sûre et festive.

    Vers 2025 : capitaliser sur l’élan créatif

    L’édition lancée le 19 juillet se veut celle de la consolidation post-pandémie. Les autorités rappellent que les éditions 2023 et 2025 s’inscrivent dans un même continuum visant à pérenniser la filière musicale, notamment par des fonds d’appui aux jeunes entrepreneurs culturels et la mise en réseau des conservatoires numériques.

    Alors que les projecteurs s’éteindront le 26 juillet, la question centrale restera : comment transformer l’intensité d’une semaine en dynamique annuelle ? Les organisateurs misent sur la publication des actes du symposium, la structuration légale des plateformes locales et la création de résidences artistiques tournantes entre Mayanga et Kintélé. Autant de pistes qui, loin de se limiter à la fête, ambitionnent de faire du Fespam un moteur durable du soft power congolais et d’offrir à la jeunesse un terrain d’expression où le rythme rejoint l’emploi.

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