Close Menu
brazzabuzz.com
    ça fait le Buzz

    Sassou invite l’Oncle Sam au bal de Brazzaville

    26 juillet 2025

    Congo-Brazzaville : un petit géant équatorial

    26 juillet 2025

    Brazzaville vue du ciel: le Congo en reliefs

    26 juillet 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    brazzabuzz.com
    • Accueil
    • Musique
    • Économie
    • Politique
    • Environnement
    • Sport
    • Événements
    • Santé
    YouTube Facebook X (Twitter)
    brazzabuzz.com
    Home»Musique»FESPAM 2025 : Kimbolo réveille la mémoire sonore
    Musique

    FESPAM 2025 : Kimbolo réveille la mémoire sonore

    BrazzabuzzBy Brazzabuzz26 juillet 20254 Mins à lire
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Partagez
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Brazzaville sous le charme du FESPAM 2025

    Le Palais des Congrès de Brazzaville s’est transformé, le 21 juillet 2025, en forum continental où se croisent rythmes, langues et imaginaires africains. La douzième édition du Festival Panafricain de Musique a attiré un public dense, composé majoritairement de jeunes adultes congolais avides de renouer avec des sonorités qui parlent à la fois à la mémoire collective et aux aspirations contemporaines. Dans une scénographie sobre mais élégante, portée par la volonté des autorités culturelles de valoriser l’excellence artistique nationale, la soirée d’ouverture a bénéficié d’une qualité technique rarement égalée, renforçant l’image d’un Congo résolument engagé dans la diplomatie musicale.

    Kimbolo, témoin privilégié de douze éditions

    Au cœur de cette effervescence, la montée sur scène de Clotaire Kimbolo a revêtu la force d’un symbole. Présent depuis la première édition en 1996, le chanteur-guitariste incarne la continuité historique du FESPAM. « Participer douze fois à un rendez-vous d’une telle envergure confère une responsabilité particulière », a-t-il confié, la voix chargée d’émotion. L’artiste rappelle que son engagement n’est pas un simple exercice de style : il s’agit d’un serment tacite fait à la génération qui l’a vu naître et à celle qui lui succède. En mettant son expérience au service du festival, Kimbolo montre comment une mémoire vivante peut être moteur d’innovation tout en demeurant gardienne des repères identitaires.

    Rayonnement international et diplomatie culturelle

    Tournée après tournée, de Paris à Johannesburg, Kimbolo observe que l’hymne congolais résonne souvent avant ses concerts, signe d’un respect que la scène mondiale accorde à la création brazzavilloise. Cette reconnaissance participe de la stratégie nationale qui, depuis plusieurs années, mise sur le soft power pour renforcer l’image du pays. Des responsables du ministère de la Culture soulignent que la présence d’artistes seniors au FESPAM « consolide la crédibilité du label congolais ». L’événement remplit ainsi une double fonction : célébrer la diversité scénique et consolider les relations internationales en dehors des canaux strictement diplomatiques.

    L’urgence de la transmission aux jeunes artistes

    Face à un public massivement composé de vingt-trente ans, Kimbolo insiste sur la dimension pédagogique de son parcours. « Toute œuvre majeure naît d’une connaissance intime des racines », martèle-t-il en coulisses. L’artiste anime régulièrement des ateliers soutenus par le Comité d’organisation du FESPAM, où il partage des techniques vocales issues de la tradition bantoue et des savoir-faire hérités des maîtres de la rumba. Ces sessions, ouvertes aux collectifs émergents, témoignent d’une volonté de préparer l’après-Kimbolo : sans relais générationnel, l’héritage risquerait de se diluer dans la masse sonore globale.

    Préserver les œuvres pour honorer les pionniers

    La réflexion du chanteur dépasse le cadre de sa seule carrière. Constatant la disparition trop rapide des catalogues d’artistes décédés, il s’est lancé dans la réinterprétation de titres parfois introuvables. Cette démarche correspond à un mouvement international de sauvegarde numérique des archives, mais elle conserve ici une dimension profondément affective. Selon Kimbolo, « chanter un aîné, c’est refuser l’oubli ». Avec le concours du Bureau congolais du droit d’auteur, plusieurs contrats de réédition seraient en cours de négociation, illustrant la convergence entre acte artistique et nécessité patrimoniale.

    Authenticité face aux hybridations mondiales

    Si la modernité technologique favorise la diffusion planétaire des morceaux congolais, elle comporte aussi le risque d’une standardisation des arrangements. Kimbolo n’ignore pas la force d’attraction des tendances afro-pop ou trap, mais il plaide pour une hybridation maîtrisée : « La rumba peut dialoguer avec d’autres genres sans renier son âme ». Son propos résonne dans un contexte où les plateformes numériques imposent souvent des formats calibrés. Le débat sur l’originalité se double ainsi d’une question économique, puisque le maintien d’un timbre authentique constitue un avantage stratégique sur des marchés en quête de singularité.

    Entre mémoire et avenir musical

    Au terme d’une prestation de plus d’une heure ponctuée de solos de guitare d’une grande sobriété, Kimbolo a de nouveau salué le public, rappelant que « l’histoire n’est féconde que si elle éclaire le présent ». Ce message, reçu par une salle comble, résume la vocation du FESPAM : être simultanément un miroir et un tremplin. Les perspectives de la scène congolaise, portées par le soutien institutionnel, la curiosité de la jeunesse et l’engagement de figures tutélaires, apparaissent prometteuses. Dans l’éclat des projecteurs brazzavillois, la mémoire sonore continue de se réinventer, et la rumba, loin d’être un reliquat du passé, demeure un puissant vecteur de cohésion et d’ouverture.

    Partagez. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Brazzabuzz

    Sur le même thème

    Musique 24 juillet 2025

    Rumba royale : le 26 juillet Brazzaville frémit

    Musique 23 juillet 2025

    Fespam : rythmes vénézuéliens au cœur de Kombé

    Musique 23 juillet 2025

    Salsa solidaire: Madera électrise le Fespam

    Musique 22 juillet 2025

    Fespam 2023 : la symphonie stratégique de l’Unesco

    Musique 22 juillet 2025

    Fespam 2025 : tambours neufs, mémoire intacte

    Musique 21 juillet 2025

    Fespam 2025 : Brazzaville vibre, bourses vibrent

    Comments are closed.

    Infos à ne pas manquer
    Politique 26 juillet 2025

    Sassou invite l’Oncle Sam au bal de Brazzaville

    Lever de rideau sur une visite stratégique Dans les couloirs feutrés du département d’État, la…

    Congo-Brazzaville : un petit géant équatorial

    26 juillet 2025

    Brazzaville vue du ciel: le Congo en reliefs

    26 juillet 2025

    FESPAM 2025 : Kimbolo réveille la mémoire sonore

    26 juillet 2025
    Réseaux sociaux
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube

    BrazzaBuzz, c’est le média 100 % digital, 100 % jeune et 100 % Congo-Brazzaville.
    Notre mission : te connecter à l’actu qui te parle, te concerne et te fait réagir.
    BrazzaBuzz.com – Le média qui fait vibrer le Congo.

    Dernières Infos

    Sassou invite l’Oncle Sam au bal de Brazzaville

    26 juillet 2025

    Congo-Brazzaville : un petit géant équatorial

    26 juillet 2025

    Brazzaville vue du ciel: le Congo en reliefs

    26 juillet 2025
    Événements à Brazzaville
    YouTube Facebook X (Twitter)
    • Contact
    • Partagez une info
    • Partagez une vidéo
    • Politique de confidentialité
    • Publicité sur BrazzaBuzz.com
    © 2025 BrazzaBuzz

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.