Close Menu
brazzabuzz.com
    ça fait le Buzz

    Management : Ondaye-Ebauh secoue les certitudes

    24 juillet 2025

    Rumba royale : le 26 juillet Brazzaville frémit

    24 juillet 2025

    Faune Congolaise: la justice griffe les trafiquants

    24 juillet 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    brazzabuzz.com
    • Accueil
    • Musique
    • Économie
    • Politique
    • Environnement
    • Sport
    • Événements
    • Santé
    YouTube Facebook X (Twitter)
    brazzabuzz.com
    Home»Politique»Fin de non-recevoir cinglante de la Cour africaine aux ambitions ivoiriennes
    Politique

    Fin de non-recevoir cinglante de la Cour africaine aux ambitions ivoiriennes

    BrazzabuzzBy Brazzabuzz27 juin 20254 Mins à lire
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Partagez
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Une sentence qui résonne de Kigali à Yamoussoukro

    Installée à Arusha, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu, le 7 décembre, un arrêt très attendu concernant les recours introduits par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et l’ex-Premier ministre Guillaume Soro. Les deux hommes dénonçaient des condamnations prononcées à Abidjan qu’ils estiment attentatoires à leurs droits politiques fondamentaux. En déclarant irrecevables les requêtes, les juges panafricains confirment de facto l’interdiction qui leur est faite de briguer la magistrature suprême au scrutin du 25 octobre, tout en rappelant la complexité des passerelles entre justice nationale et justice continentale.

    Le raisonnement juridique derrière le refus

    Pour Laurent Gbagbo, la formation a estimé que les éléments produits ne démontraient ni discrimination ni violation de procédure susceptible de vici­er la décision ivoirienne. Dans une motivation particulièrement dense, la Cour relève que l’ancien chef d’État n’a pas apporté « la preuve d’un traitement différentiel par rapport à d’autres justiciables placés dans une situation similaire ». S’agissant de Guillaume Soro, en exil depuis 2019, le motif principal du rejet tient au non-épuisement des voies de recours internes. Les juges observent qu’il n’a pas saisi la Cour de cassation ivoirienne, étape pourtant prescrite par l’article 56 de la Charte africaine avant toute saisie supranationale.

    La souveraineté ivoirienne en toile de fond

    Le pouvoir exécutif d’Abidjan avait déjà affiché sa défiance envers la juridiction continentale en dénonçant, en 2020, la déclaration reconnaissant sa compétence obligatoire. Le maintien de cette position renforce la portée symbolique de l’arrêt du 7 décembre : les États peuvent se soustraire à l’autorité d’une institution qu’ils ont pourtant contribué à créer. Pour les analystes interrogés, la Côte d’Ivoire envoie un message de fermeté quant à la préservation de son ordre juridique interne, tout en ménageant les apparences d’une coopération respectueuse des engagements multilatéraux.

    Conséquences politiques pour l’opposition ivoirienne

    À trois mois du scrutin, le champ électoral se trouve durablement remodelé. Avec Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Tidjane Thiam hors course, l’arène se recentre autour du président sortant Alassane Ouattara et d’une opposition fragmentée. Les partisans de Gbagbo dénoncent une « judiciarisation sélective », tandis que certains observateurs soulignent la nécessité d’une stabilité institutionnelle dans un contexte régional marqué par les transitions et les putschs. Au-delà des frontières ivoiriennes, la jeunesse congolaise, toujours attentive aux pratiques de ses voisins, mesure l’importance d’un cadre légal solide pour la compétition politique.

    Enjeux continentaux de la justice supranationale

    Cet arrêt s’inscrit dans un débat plus large sur l’effectivité des organes juridictionnels panafricains. Depuis 1998, la Cour est censée offrir un ultime rempart aux citoyens du continent face aux défaillances nationales. Or, le retrait progressif de plusieurs États – Benin, Tanzanie, Côte d’Ivoire – fragilise son autorité et nourrit chez les jeunes générations un scepticisme grandissant. « Sans adhésion politique ferme, la Cour risque de n’être qu’un forum d’expression symbolique », avertit un professeur de droit public de l’Université Marien-Ngouabi. L’enjeu est de taille, car l’intégration africaine repose autant sur des routes et des ports que sur des institutions crédibles.

    Leçons pour la jeunesse congolaise

    À Brazzaville, nombreux sont les étudiants qui suivent les développements judiciaires du continent afin de forger leur propre lecture de l’État de droit. La décision du 7 décembre rappelle que l’ambition politique, même légitime, ne peut s’exonérer d’un parcours judiciaire clair. Elle souligne également l’importance de recourir aux mécanismes internes avant de saisir les instances supranationales. Enfin, elle questionne la capacité collective des pays africains à garantir un espace civique ouvert, où l’alternance se fonde davantage sur le débat d’idées que sur les prétoires. Autant de pistes de réflexion que notre jeunesse, appelée à renouveler l’élite décisionnelle, devra méditer sereinement.

    Partagez. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
    Brazzabuzz

    Sur le même thème

    Politique 23 juillet 2025

    Note Agathon, départ d’un bâtisseur au franc-parler

    Politique 22 juillet 2025

    Ntumi 2026: le come-back qui secoue les certitudes

    Politique 19 juillet 2025

    Maep: Brazzaville révise ses gammes de gouvernance

    Politique 19 juillet 2025

    2026 approche : Dialogues électoraux en mode zen

    Politique 19 juillet 2025

    Brazzaville sans robe : la salle d’audience chuchote

    Politique 19 juillet 2025

    Le droit administratif congolais, enfin sexy

    Comments are closed.

    Infos à ne pas manquer
    Économie 24 juillet 2025

    Management : Ondaye-Ebauh secoue les certitudes

    Un miroir tendu à la génération montante À première vue, l’ouvrage de 112 pages signé…

    Rumba royale : le 26 juillet Brazzaville frémit

    24 juillet 2025

    Faune Congolaise: la justice griffe les trafiquants

    24 juillet 2025

    Brazzaville rêve de mobilité subventionnée

    24 juillet 2025
    Réseaux sociaux
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube

    BrazzaBuzz, c’est le média 100 % digital, 100 % jeune et 100 % Congo-Brazzaville.
    Notre mission : te connecter à l’actu qui te parle, te concerne et te fait réagir.
    BrazzaBuzz.com – Le média qui fait vibrer le Congo.

    Dernières Infos

    Management : Ondaye-Ebauh secoue les certitudes

    24 juillet 2025

    Rumba royale : le 26 juillet Brazzaville frémit

    24 juillet 2025

    Faune Congolaise: la justice griffe les trafiquants

    24 juillet 2025
    Événements à Brazzaville
    YouTube Facebook X (Twitter)
    • Contact
    • Partagez une info
    • Partagez une vidéo
    • Politique de confidentialité
    • Publicité sur BrazzaBuzz.com
    © 2025 BrazzaBuzz

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.