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    Home»Politique»Maep: Brazzaville révise ses gammes de gouvernance
    Politique

    Maep: Brazzaville révise ses gammes de gouvernance

    BrazzabuzzBy Brazzabuzz19 juillet 20254 Mins à lire
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    Un mécanisme continental devenu enjeu national

    Vingt années après son adhésion au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, le Congo-Brazzaville replace la question de la gouvernance au cœur de son agenda institutionnel. Créé sous l’égide de l’Union africaine pour promouvoir l’excellence en matière de gouvernance économique et politique, le Maep fonctionne sur la base du volontariat et compte aujourd’hui quarante-trois États membres. Le Congo, signataire dès mars 2003, réaffirme ainsi sa volonté d’aligner ses politiques publiques sur les meilleures pratiques recensées à travers le continent.

    Dans un contexte où l’intégration régionale se veut accélérée par la Zone de libre-échange continentale africaine, l’actualisation des connaissances des cadres nationaux sur le fonctionnement du Maep revêt une importance stratégique. Chaque pays participant doit, en effet, s’auto-évaluer puis se soumettre à l’examen de ses pairs afin de renforcer la transparence, l’efficacité des institutions et la participation citoyenne. Le rappel méthodologique opéré à Brazzaville constitue donc une étape indispensable pour consolider la feuille de route congolaise.

    Des fondations rappelées pour mieux avancer

    Réunis dans la capitale, les membres de la Commission nationale d’auto-évaluation ont procédé à une mise à jour conceptuelle sans concession. Sous la houlette de leur président, Alain Akouala, les responsables ont revisité les objectifs assignés au dispositif, du diagnostic des politiques publiques à la formulation de recommandations émises par les pairs. « Le Président de la République, le Premier ministre et l’ensemble des parties prenantes conduiront cette démarche de concert », a souligné le président de la commission, rappelant l’engagement ferme des plus hautes autorités.

    Cette séance a permis, selon le premier vice-président Édouard Lonongo, de « mieux comprendre la structure et de clarifier la répartition des responsabilités ». L’exercice intellectuel, exigeant par nature, entend garantir que chaque expert maîtrise les quatre domaines du Maep : démocratie et gouvernance politique, gouvernance économique, gouvernance des entreprises et développement socio-économique. Une telle rigueur académique renforce la crédibilité du rapport national à venir.

    Vers une logistique à la hauteur des ambitions

    Au-delà de la réflexion théorique, la commission a pointé la nécessité d’un appareil logistique performant. Les jeunes cadres, nombreux à siéger pour la première fois, ont insisté sur la pertinence d’outils numériques collaboratifs, de bases de données actualisées et d’espaces de travail adaptés. Une démarche que soutient la direction administrative, consciente qu’une évaluation de haute tenue implique des ressources matérielles robustes.

    Dans un pays où la fracture numérique persiste, la mise en place d’infrastructures modernes pour un comité d’experts peut paraître modeste. Pourtant, elle constitue un signal envoyé à la jeunesse connectée : la gouvernance se pense désormais avec les instruments du temps présent. L’expérience d’autres pays membres, tels que le Rwanda ou le Ghana, montre en effet qu’un secrétariat technique bien outillé accélère la production de recommandations opérationnelles.

    Le protocole d’entente attendu comme catalyseur

    Point d’orgue de la rencontre, la perspective de la signature du protocole d’entente avec le Secrétariat continental du Maep suscite un intérêt palpable. Cet acte juridique scellera l’intégration pleine et entière du Congo dans la cinquième génération de pays en cours d’évaluation. Sa formalisation ouvrira la voie à la visite d’une mission d’examen et à la compilation des bonnes pratiques locales, préalable à la validation par les chefs d’État africains.

    Les observateurs saluent la dimension inclusive du processus, qui associe institutions publiques, secteur privé, société civile et partenaires universitaires. Par ce dialogue structuré, le Congo s’assure d’un diagnostic équilibré et fidèle à sa réalité. Les porte-parole de la jeunesse, notamment au sein des organisations estudiantines, voient dans le protocole d’entente une opportunité de participation accrue aux politiques publiques.

    Jeunesse et intégration : un horizon élargi

    La réactivation du Maep intervient à un moment où les aspirations des 20-35 ans convergent vers plus de transparence et de résultats concrets. Les indicateurs relatifs à l’emploi, à l’innovation et à la cohésion sociale font partie des thèmes que la commission envisage d’aborder avec minutie. L’objectif déclaré est de produire un rapport final à forte valeur pédagogique, capable de nourrir un débat public apaisé et tourné vers l’action.

    En capitalisant sur le Maep, le Congo-Brazzaville se positionne comme un acteur proactif de la construction africaine. Loin des déclarations ponctuelles, l’exercice d’auto-évaluation ouvre un cycle vertueux : celui d’une gouvernance mesurée, corrigée, puis consolidée. Pour la jeunesse congolaise, souvent en quête de perspectives, ce processus offre la promesse d’une administration plus à l’écoute et d’un État continuellement perfectible. Autant d’éléments qui, demain, pourraient transformer la perception du service public et renforcer le sentiment d’appartenance continentale.

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