Close Menu
brazzabuzz.com
    ça fait le Buzz

    Paris dit oui : Pierre Moutouari rentre enfin au pays

    21 novembre 2025

    Handball congolais : la révolution Noumazalaye démarre !

    20 novembre 2025

    Slam congolais: Johson sacré à Abidjan, cap sur l’Afrique

    19 novembre 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram TikTok
    brazzabuzz.com
    • Accueil
    • Musique
    • Économie
    • Politique
    • Environnement
    • Sport
    • Événements
    • Santé
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    brazzabuzz.com
    Accueil»Politique»Quarante-deux retenus, les autres au vestiaire : le match des partis congolais
    Politique

    Quarante-deux retenus, les autres au vestiaire : le match des partis congolais

    By Brazzabuzz5 juillet 20255 Mins à lire
    Facebook Twitter LinkedIn WhatsApp Reddit Email Threads Copy Link
    Partagez
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Un arrêté ministériel qui redessine le paysage partisan

    Publié au Journal officiel le 30 juin 2024, l’arrêté du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a fixé à quarante-deux le nombre de formations politiques désormais considérées comme « conformes » au regard de la législation en vigueur. L’annonce n’aurait pu paraître qu’une formalité administrative si elle n’avait, en creux, rappelé que plus de deux cents partis s’étaient enregistrés depuis la Conférence nationale souveraine de 1991. En recentrant la liste, l’exécutif entend, selon les termes d’un haut responsable du département, « assainir et rendre lisible l’offre politique » tout en garantissant le droit d’association consacré par la Constitution.

    Cette démarche s’inscrit dans une dynamique déjà amorcée par la révision de la loi de 2016 sur les partis politiques, laquelle exige, entre autres, la tenue régulière de congrès, la publication des comptes et l’implantation nationale effective. L’initiative, saluée par plusieurs observateurs comme une étape de structuration, suscite néanmoins interrogations et réserves dans certaines chancelleries et au sein même de l’opposition. L’écho particulièrement remarqué est celui de Clément Mierassa, président du Parti social-démocrate congolais, qui affirme ne pas comprendre « pourquoi un parti présent depuis trois décennies ne figure pas dans la liste alors qu’il détient un récépissé dûment délivré ».

    Un cadre juridique en pleine redéfinition

    Le Congo-Brazzaville s’est doté, au fil des trois dernières décennies, d’un arsenal juridique visant à concilier vitalité démocratique et cohérence institutionnelle. La loi du 31 décembre 1991, première pierre d’un multipartisme rénové, a été complétée puis actualisée en 2016 afin d’intégrer des standards de gouvernance ainsi que les recommandations issues de diverses missions d’observation électorale. Parmi les obligations nouvellement renforcées figurent l’établissement d’un siège permanent, la présence dans au moins la moitié des départements et la collecte de fonds en toute transparence.

    Aux yeux des autorités, la nouvelle circulaire constitue le prolongement logique de ce corpus normatif : elle offre un filtre tangible permettant de distinguer les formations actives, capables de se structurer sur le terrain, de celles demeurant essentiellement virtuelles. « Nous ne fermons la porte à personne ; nous fixons simplement des règles claires auxquelles chacun peut se conformer », souligne un conseiller juridique du ministère. En d’autres termes, l’assainissement veut renforcer la crédibilité des acteurs politiques auprès de l’électorat jeune, particulièrement sensible aux questions de bonne gouvernance et de lisibilité institutionnelle.

    L’analyse des critères d’éligibilité

    Les critères ayant conduit à la sélection des quarante-deux partis s’appuient, selon la note explicative jointe à l’arrêté, sur trois axes : effectivité de la base militante, conformité des statuts et régularité financière. Les partis tels que le Parti congolais du travail, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale ou encore l’Union des démocrates humanistes Yuki se sont distingués par la tenue récente de congrès nationaux et la publication de leurs rapports d’activités. À l’inverse, plusieurs micro-formations n’auraient pas transmis les pièces justificatives requises dans les délais impartis, ouvrant la voie à une suspension de fait mais réversible.

    Le ministère insiste d’ailleurs sur le caractère évolutif de la liste : toute formation remplissant ultérieurement les conditions pourrait réintégrer le registre officiel. Pour le constitutionnaliste Théodore Bakaba, « la mesure n’est ni une sanction politique ni une ostracisation ; elle s’apparente davantage à un audit périodique destiné à maintenir la qualité de l’offre démocratique ». Un point de vue qui rejoint celui de plusieurs analystes régionaux, pour qui la prolifération de sigles sans ancrage territorial alimentait une confusion préjudiciable au débat public.

    Les préoccupations de l’opposition modérée

    Si le gouvernement réaffirme sa volonté d’inclusivité, des voix se font toutefois entendre pour questionner la transparence du processus. Clément Mierassa, coordinateur du Rassemblement des forces du changement, estime que « l’initiative vise indirectement une plateforme d’opposition qui s’illustre par son argumentaire sur les réformes institutionnelles ». Il a indiqué vouloir solliciter une audience auprès des présidents des deux chambres du Parlement afin de « lever toute ambiguïté ».

    Dans la même veine, quelques organisations de la société civile plaident pour un accompagnement administratif plutôt qu’une radiation sèche ; elles rappellent que nombre de partis manquent moins de volonté que de moyens logistiques pour satisfaire aux exigences formelles. Pour l’heure, aucune procédure contentieuse n’a été enclenchée, signe qu’un dialogue demeure possible. Les observateurs notent d’ailleurs que les leaders les plus critiques reconnaissent la nécessité d’une rationalisation, tout en appelant à plus de pédagogie et de préavis.

    Vers une rationalisation du pluralisme et un engagement citoyen renouvelé

    Au-delà des querelles d’état-major, la décision ministérielle interroge la place du citoyen dans la fabrique démocratique. Les jeunes Congolais, particulièrement connectés et exigeants, aspirent davantage à des programmes concrets qu’à la prolifération de sigles. Dans ce contexte, la réduction du nombre de partis, loin de signifier un recul, pourrait ouvrir un espace de compétition politique plus lisible, fondé sur des propositions réalisables et l’évaluation publique des résultats.

    La balle demeure néanmoins dans le camp des formations écartées, invitées à se conformer aux directives pour réapparaître sur la scène officielle. Entretemps, la prochaine session parlementaire devrait examiner un projet de loi organique renforçant l’obligation de reporting financier des partis, étape supplémentaire vers une gouvernance responsable. En somme, l’arrêté du 30 juin ne constitue pas un point final mais une halte dans le long processus de consolidation démocratique, où efficacité administrative et pluralisme doivent avancer de concert.

    Partagez. Facebook Twitter LinkedIn WhatsApp Reddit Email Copy Link

    Sur le même thème

    Politique 16 octobre 2025

    La vidéo surprise de Sassou: l’anniv’ de Mabiala en buzz

    Politique 8 octobre 2025

    UNESCO: pourquoi Firmin Matoko a perdu face à El-Enany

    Politique 6 octobre 2025

    Françoise Joly propulse la diplomatie congolaise 2025

    Politique 2 octobre 2025

    Paris mise sur Matoko : la course congolaise à l’Unesco

    Politique 30 septembre 2025

    Unesco 2025 : le Congo sort l’artillerie diplomatique

    Politique 29 septembre 2025

    Cet écrivain veut surprendre la présidentielle 2026!

    Infos à ne pas manquer
    Musique 21 novembre 2025

    Paris dit oui : Pierre Moutouari rentre enfin au pays

    La justice française valide le rapatriement La Cour d’appel de Paris a définitivement tranché :…

    Handball congolais : la révolution Noumazalaye démarre !

    20 novembre 2025

    Slam congolais: Johson sacré à Abidjan, cap sur l’Afrique

    19 novembre 2025

    Diabète : Brazzaville lance une offensive citoyenne XXL

    18 novembre 2025
    Réseaux sociaux
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube
    • TikTok

    BrazzaBuzz, c’est le média 100 % digital, 100 % jeune et 100 % Congo-Brazzaville.
    Notre mission : te connecter à l’actu qui te parle, te concerne et te fait réagir.
    BrazzaBuzz.com – Le média qui fait vibrer le Congo.

    Dernières Infos

    Paris dit oui : Pierre Moutouari rentre enfin au pays

    21 novembre 2025

    Handball congolais : la révolution Noumazalaye démarre !

    20 novembre 2025

    Slam congolais: Johson sacré à Abidjan, cap sur l’Afrique

    19 novembre 2025
    Événements à Brazzaville
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok RSS
    • Contact
    • Partagez une info
    • Partagez une vidéo
    • Politique de confidentialité
    • Publicité sur BrazzaBuzz.com
    © 2025 BrazzaBuzz - Le Média 100% digital du Congo-Brazzaville

    Saisissez votre texte ci-dessus et appuyez sur Entrée pour lancer la recherche. Appuyez sur Échap pour annuler.