Auteur/autrice : Brazzabuzz
Un cap ambitieux clarifié à Brazzaville Sous le plafond de la salle de conférences du ministère de la Jeunesse, les formules n’ont pas manqué de vigueur. « Un puissant levier de transformation », a résumé Charles Makaya, directeur de cabinet, avant de parafer le document qui engage l’État à ramener, dès l’année prochaine, le chômage des jeunes de quarante pour cent à vingt-huit pour cent. La Politique nationale de la jeunesse, version 2025, ne se contente pas d’ajouter un sigle à la galaxie des plans sectoriels ; elle cherche à condenser, dans une même matrice, formation qualifiante, emploi, entrepreneuriat et…
Du quartier Poto-Poto à la scène hexagonale, itinéraire d’un avant-centre Né à Brazzaville au cœur du dynamique arrondissement de Poto-Poto, Davel Mayela a grandi dans ce bouillon culturel où l’on apprend à conjuguer instinct et discipline dès l’aire de jeu sablonneuse. Sa double nationalité franco-congolaise, acquise après un passage formateur à Vertou puis en région lyonnaise, lui a permis de saisir les codes tactiques européens tout en préservant la spontanéité des ruelles brazzavilloises. À vingt-neuf ans, l’attaquant revendique une décennie d’expériences balisées par la CFA, le National 2 et quelques coups d’éclat en Coupe de France, autant de jalons façonnant…
Rumba, patrimoine vivant et matrice d’identité culturelle Inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité en 2021, la rumba congolaise demeure l’un des marqueurs les plus éloquents de la créativité bantoue, célébrée aussi bien sur les rives du fleuve Congo qu’au sein des diasporas. Derrière ses rythmiques chaloupées, le genre condense des récits d’exil, de résistance et de modernité qui traversent les histoires politiques des deux capitales-sœurs, Brazzaville et Kinshasa. Longtemps, l’iconographie dominante a confié la narration de cette saga musicale aux voix masculines, bâtissant un panthéon presque exclusivement peuplé de géants tels que Franco Luambo ou Papa Wemba. Mais tout patrimoine…
Un passage éclair en Haute-Loire qui laisse une empreinte mesurée Le 10 mai dernier, la pelouse du stade Massot offrait au public ponot une scène empreinte de solennité : brassard au bras, Davel Mayela saluait les tribunes après quatre-vingt-dix minutes intenses face à Istres. Quelques poignées de main chaleureuses plus tard, l’avant-centre de 29 ans refermait officiellement la parenthèse ponote. Recruté l’été précédent comme atout offensif capable de changer le cours d’un match dans les ultimes minutes, le natif de Brazzaville aura finalement incarné le rôle de « super-joker » : vingt-huit apparitions en championnat, dont six titularisations, assorties de…
Naissance d’un État moderne au cœur de l’Afrique centrale Le 15 août 1960, la République du Congo hissa son drapeau tricolore face au fleuve qui l’a vu naître. L’ex-territoire du Moyen-Congo, longtemps pivot de l’Afrique-Équatoriale française, choisit dès les premières heures de son indépendance une voie singulière mêlant affirmation nationale et ouverture sur le monde. La mémoire collective garde le souvenir d’une effervescence culturelle portée par les pionniers de la pensée panafricaine réunis alors à Brazzaville. Au fil des décennies, les soubresauts idéologiques – marxisme-léninisme d’État puis libéralisation multipartite – ont façonné un espace politique en perpétuelle redéfinition. Le retour…
Une géographie qui façonne les ambitions collectives S’étirant de l’Atlantique aux savanes du Plateau des Batéké, le Congo-Brazzaville occupe une position charnière au cœur de l’Afrique centrale, exactement sur l’équateur. Ses onze millions d’hectares de forêt dense, souvent qualifiée de “deuxième poumon du monde”, lui confèrent un capital écologique dont la valeur ne cesse de croître à l’heure des marchés du carbone. À l’opposé, les plaines méridionales ouvertes sur le fleuve Kouilou offrent un terroir fertile où bananeraies et champs d’arachide côtoient des forages pétroliers. Cette juxtaposition de biomes, unique dans la sous-région, explique à la fois la richesse potentielle…
Carrefour géographique d’Afrique centrale Adossée au fleuve éponyme et ouverte sur l’Atlantique, la République du Congo occupe un corridor stratégique entre le golfe de Guinée, l’hinterland centre-africain et la forêt équatoriale. Brazzaville et Pointe-Noire aimantent la majorité d’une population estimée à près de six millions d’habitants, tandis que le Nord reste un écrin sylvestre quasi intact. Cette bipolarité territoriale façonne un tissu démographique contrasté : métropoles en plein essor et vastes zones au développement plus diffus. Les pouvoirs publics y voient simultanément un levier de croissance et un défi de cohésion, tant l’accès aux infrastructures demeure asymétrique. De la côte…
Un carrefour équatorial à la croisée de l’Afrique centrale À cheval sur l’équateur, la République du Congo occupe une position charnière entre Golfe de Guinée et bassin du Congo. Cette localisation confère au pays un climat chaud et humide, modulé par de subtiles variations régionales qui influencent agriculture, biodiversité et modes de vie. Plus de la moitié de la population, estimée à quelque cinq millions d’habitants, réside dans les centres urbains, dynamisant des pôles de consommation et d’innovation qui rayonnent bien au-delà des frontières nationales. Frontières naturelles et ouverture océanique stratégique Caméroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, enclave angolaise…
Un héritage ferroviaire toujours vivant dans l’imaginaire congolais Lorsqu’un train s’élance aujourd’hui du plateau des Cataractes vers les côtes atlantiques, il traverse bien plus qu’un territoire : il s’invite dans la mémoire collective. Le chemin de fer Congo-Océan, achevé en 1934, a d’abord été voulu par l’administration coloniale pour relier Brazzaville, verrou fluvial, au port naturel de Pointe-Noire. Histoire TV en propose une relecture nuancée à travers le regard de la réalisatrice française Catherine Bernstein, qui place les images d’archives aux côtés de témoignages d’historiens congolais et de descendants d’ouvriers. Pour les jeunes adultes, habitués aux trajets routiers ou aériens,…
Un calendrier technique qui défie les prévisions L’annonce a surpris jusqu’aux plus prudents des ingénieurs : la mine de Mbalam-Nabeba, officiellement lancée en mai 2024, entrera en production industrielle dès le mois de décembre, soit douze mois avant l’échéance initialement communiquée. Dans la salle capitonnée du ministère des Industries minières à Brazzaville, les graphiques projetés par le directeur général de Bestway-Finance ont confirmé la solidité des jalons franchis. Forages d’injection, dégagement des premiers gradins et installation des unités modulaires de concassage atteignent déjà plus de 60 % d’avancement, un seuil rarement observé à ce stade dans l’industrie minière sous-régionale. Une…