Auteur/autrice : Brazzabuzz
Brazzaville, carrefour d’une célébration mondiale Le 28 juin 2025, l’esplanade du stade Président Alphonse Massamba-Débat a résonné des clameurs d’une centaine d’athlètes et de centaines de curieux venus honorer la Journée olympique. Cette date, qui commémore la renaissance des Jeux modernes, a conféré à la capitale congolaise une dimension universelle, plaçant la ville sur la même ligne symbolique que Tokyo, Paris ou Los Angeles. En invitant le public à courir, à danser et à contempler les démonstrations sportives, le Comité national olympique et sportif congolais (CNOSC) a rappelé que l’Olympisme n’est pas l’apanage des seules nations hôtes des Jeux :…
L’épreuve des sanctions, catalyseur d’une introspection fédérale Suspendu des compétitions continentales depuis 2017 pour non-conformité administrative, le basket congolais a vécu une traversée du désert dont l’écho a résonné bien au-delà des parquets. Cette mise à l’écart prononcée par la FIBA Afrique a non seulement privé la sélection nationale d’exposition internationale, mais a également refroidi l’enthousiasme des sponsors potentiels et raréfié la pratique de haut niveau. « La sanction nous a obligés à regarder en face nos faiblesses structurelles », confie un cadre de la Direction générale des sports, présent le 28 juin dernier à Brazzaville. C’est précisément dans ce…
Un long compagnonnage avec la propreté urbaine À la faveur d’un certificat de distinction décerné le 8 mai 2024 par le ministère de la Santé, Juste Désiré Mondélé a vu son engagement en faveur de la salubrité reconnu au plan national. Bien avant ce couronnement, l’intéressé arpentait déjà ruelles, caniveaux et artères encombrées, laissant derrière lui la trace d’une citoyenneté active qui a fait école dans la capitale. Son parcours commence au quartier Chic, à Ouenzé, où il mobilise les jeunes autour d’opérations de ramassage d’ordures et de curage de caniveaux. De cette proximité naît le slogan « J’aime Ouenzé…
Le fleuve Congo, trait d’union et ligne de partage À vol d’oiseau, moins de cinq kilomètres de rives séparent Brazzaville de Kinshasa, les deux capitales les plus proches du monde. Pourtant, un bras majestueux du fleuve Congo agit comme une frontière naturelle et symbolique. Cette délimitation liquide, fixée au gré des explorations européennes du XIXᵉ siècle, a façonné deux identités étatiques qui partagent un environnement écologique et culturel commun tout en évoluant sous des voies politiques différentes. Le territoire actuel de la République du Congo totalise environ 342 000 km² pour un peu plus de six millions d’habitants, alors que…
Des rives du Congo aux quais de l’Elbe : une passerelle diplomatique culturelle Qu’il s’agisse d’échanges universitaires, de coopération municipale ou d’initiatives climatiques, le jumelage entre Brazzaville et Dresde ne cesse d’élargir son champ d’action. En s’attaquant cette année à la création contemporaine, les deux capitales régionales confirment leur volonté de faire du dialogue culturel un socle de relations durables. La résidence « Entre le Congo et l’Elbe : un dialogue entre les fleuves », qui réunira du mois de septembre au mois de décembre le photographe congolais Therance Ralff Lhyliann et la plasticienne allemande Birgit Schuh, s’inscrit ainsi dans…
Au carrefour de trois millénaires d’histoire Le territoire que l’on nomme aujourd’hui République du Congo se déploie à l’ouest du majestueux fleuve Congo, théâtre d’échanges commerciaux depuis l’époque où les peuples bantous, il y a environ trois mille ans, sillonnaient déjà la région. La période dite des grandes découvertes a vu les caravelles portugaises toucher ces rivages à la fin du XVe siècle, prélude à l’établissement, au XIXe siècle, du Congo français. L’onde de choc des indépendances africaines a ensuite conduit Brazzaville à proclamer son autonomie en 1958, avant que le drapeau tricolore ne cède la place, le 15 août…
Au cœur de l’Afrique équatoriale, un carrefour qui compte Situé à la croisée des routes fluviales du fleuve Congo et des artères maritimes du golfe de Guinée, le Congo-Brazzaville occupe un espace stratégique que résument ses 5 504 kilomètres de frontières et sa façade de cent soixante-neuf kilomètres sur l’Atlantique. Brazzaville, capitale lovée sur la rive droite du majestueux fleuve, dialogue au quotidien avec Kinshasa, sa voisine d’en face, créant l’une des plus grandes conurbations d’Afrique centrale. Le territoire, traversé par l’Équateur, offre une mosaïque d’écosystèmes allant des forêts primaires de la Sangha aux savanes ponctuées de monts gréseux, invitant…
Brazzaville, carrefour d’avenirs possibles Lorsque l’on aborde la République du Congo, le premier cliché qui surgit évoque souvent les méandres du fleuve éponyme séparant Brazzaville de Kinshasa. Pourtant, la capitale congolaise rayonne bien au-delà de cette carte postale aquatique. Centre administratif, poumon commercial et laboratoire d’innovations culturelles, la ville fondée en 1880 par Pierre Savorgnan de Brazza s’impose aujourd’hui comme un véritable nœud logistique continental. Avec une croissance démographique portée par une population dont plus de 60 % a moins de trente-cinq ans (Institut national de la statistique, 2023), Brazzaville cristallise les attentes d’une génération engagée dans la modernisation numérique,…
Un territoire sculpté par l’eau et la forêt Observer une carte du Congo-Brazzaville revient à feuilleter un atlas vivant où l’immense tapis vert de la forêt équatoriale rencontre l’azur de l’Atlantique. Sur quelque 342 000 km², plus des deux tiers du sol sont drapés de canopées séculaires abritant une biodiversité dont l’UNESCO rappelle régulièrement l’importance stratégique pour la planète. Au-delà de la beauté des paysages, cette domination végétale conditionne la pluviométrie, la fertilité des sols et les voies de communication, autant de paramètres qui structurent la vie quotidienne des vingt-trente ans congolais. De la plaine côtière aux collines du Mayombe…
Le relief, un puzzle aux promesses multiples Située de part et d’autre de l’Équateur, la République du Congo déploie une mosaïque de plaines côtières, de massifs anciens et de plateaux entaillés de vallées, offrant un laboratoire naturel rarement mis en lumière dans les débats publics. Du littoral, large d’une soixantaine de kilomètres, jusqu’aux crêtes du Mayombé culminant au mont Berongou, chaque niveau altimétrique façonne des micro-climats où se croisent broussailles sèches, forêts denses et savanes herbeuses. « Comprendre cette gradation, c’est prévoir le futur de l’agro-écologie congolaise », souligne le professeur de géomorphologie Édouard Bounzanza de l’Université Marien-Ngouabi, rappelant que…